La fête est plus folle (ou pas)
Faire une soirée sans alcool, ça n’a aucun intérêt.
Avant la fête, je m’échauffe en buvant un ou deux verres.
Un nouveau produit circule dans la soirée, il faut l’essayer !
Je ne sais plus combien de verres / de joints / de doses j’ai consommé hier soir.
Un weekend sans soirée, c’est un weekend gâché !
Vivement le weekend pour faire la fête ! (on est que lundi matin)
Si vous vous faites régulièrement une ou plusieurs de ces réflexions, il pourrait s’avérer utile de faire un point sur votre consommation. Parlez-en autour de vous, avec des proches, si possible qui ne consomment pas ou peu, en qui vous avez confiance et qui ont l’habitude d’être francs avec vous. « L’entourage peut aussi donner des alertes en posant des questions simples sur la consommation et comment serait la vie sans celle-ci » complète Jessica Sautron, psychologue.
Consommation dans la vie de tous les jours
J’ai du mal à me concentrer sur mes activités habituelles.
Je n’ai plus de motivation pour rien.
Je consomme même en solo et en dehors de moments festifs.
Tous mes amis consomment, les autres je les vois moins qu’avant, voire plus du tout.
Mes proches se plaignent de ma consommation, on se prend souvent la tête sur ce sujet.
J’ai du mal à dormir et/ou la fatigue me pèse tout le temps.
J’ai parfois des crises d’angoisse ou de colère sans savoir pourquoi.
Je sais pas dire non à un verre / un joint / une dose.
Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces situations, n’hésitez pas à demander de l'aide à vos proches mais aussi à des professionnels. « La prise en charge des addictions est multimodale, avec le médecin, le ou la psychologue ou psychiatre, on peut avoir des groupes de parole, des thérapies centrées sur le corps, des thérapies qui permettent la gestion des émotions, explique Jessica Sautron, mais la porte d’entrée c’est prendre conscience qu’on a un souci. »
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De nombreux organismes existent également pour vous écouter, vous renseigner et vous aider : les Maisons des Adolescents, les Missions Locales, les Espaces Santé Jeunes.