Daniel, 71 ans, vit avec sa compagne Françoise dans le Calvados. Le couple profite de sa retraite pour partir régulièrement en vadrouille. Et à chaque voyage, se pose la même question. Qui va s’occuper de Gershwin, leur adorable border collier, et de Nougat, son acolyte félin, en leur absence ? Avec les années, les septuagénaires ont pris le réflexe de laisser le premier dans un chenil de confiance, situé à quelques kilomètres de chez eux. Mais avant de dégoter cette adresse, à 20 euros la journée, il leur a fallu passer par toutes les solutions de garde possibles et imaginables : pet-sitting à domicile, pension animalière chez un éleveur, site internet entre particuliers passionnés d’animaux…
Regarder du côté des plateformes dédiées
Comment faire le tri entre tout ce qui existe et trouver l’option la plus adaptée, aussi bien pour son animal que pour son porte-monnaie ? En France, selon un sondage Ifop de juillet 2020, plus d’une personne sur deux affirme avoir au moins un animal de compagnie dans son foyer. Une boule de poils qu’il n’est pas toujours possible d’emmener partout avec soi. C’est pour cette raison qu’Ariane, 25 ans, s’est inscrite sur le site Animaute. La jeune active, qui travaille en parallèle dans une agence de communications, y propose occasionnellement ses services de dog-sitting. « C’est pratique, car les chiens sont autorisés dans les locaux de mon agence, donc je les emmène partout avec moi. » Comme elle, 250 000 pet-sitters certifiés sont enregistrés sur la plateforme. « Au moment de l’inscription, tu dois répondre à un ensemble de questions : quel type de logement tu occupes, le nombre d’espaces verts près de chez toi… Ce sont les propriétaires qui fixent le tarif journalier, ils te font une offre que tu choisis d’accepter ou non via la plateforme. Généralement, je suis payée autour de 5 euros par jour. À la fin, les maîtres ont aussi l’option de laisser un commentaire sur ton profil, pour aiguiller les prochains. »
Avant tout pet-sitting, la jeune femme conseille aux maîtres de faire un premier rendez-vous pour voir si le courant passe avec l’animal. Et de communiquer le maximum d’informations possibles sur son alimentation, ses habitudes de promenade, sa peur potentielle des transports en commun… « J’adore les chiens, mais je n’en veux pas ; c’est trop de contraintes. Les garder est le compromis parfait : ça m’oblige à sortir et à prendre soin de quelqu’un d’autre que moi. En revanche, je ne m’en occupe rarement plus d’une semaine. Cela reste assez stressant puisque vous ne vous connaissez pas très bien et que le chien n’est pas dans son cadre habituel. »
Se sentir en confiance
Justement, Daniel et Françoise ont trouvé une parade à ce changement d’environnement qui peut parfois être déroutant pour l’animal : la garde à domicile. L’année dernière, le couple a fait appel à une jeune femme qu’ils avaient déjà hébergée lors d’un séjour de couchsurfing (un hébergement temporaire), pour veiller sur leurs animaux pendant trois semaines. « Elle est venue s’installer à la maison, c’était idéal pour Gershwin et Nougat qui restaient dans leur élément… Mais, pour ça, il faut avoir confiance en la personne. Un inconnu, on n’aurait pas tenté ! » De manière générale, les retraités normands conseillent de toujours rencontrer les personnes en amont, qu’il s’agisse d’un pet-sitter ou des propriétaires d’un chenil, pour voir si la confiance s’instaure et si l’animal est à l’aise. « Et si l’on envisage de laisser son animal quelque part, il vaut mieux visiter les lieux avant. » Et lui donner certains points de repère : « Sa couverture, le panier où il dort, un jouet dont il a l’habitude et un vêtement qui sent l’un de ses maîtres pour qu’il ne soit pas déboussolé, surtout la première fois. »
Si Daniel insiste sur l’importance de visiter les lieux avant de confier son animal, c’est parce qu’il existe de tout sur le marché des chenils et autres pensions animalières. « Il faut s’y prendre de bonne heure pour réserver quelque chose de confortable. Les endroits sympas sont pris d’assaut », confirme Annouchka, peintre sur porcelaine. Avec son mari François-Xavier, pharmacien, ils ont régulièrement laissé leur beagle Léo dans un hôtel canin situé en région parisienne, avant que celui-ci ne mette la clé sous la porte à la suite du Covid. Le couple avait été séduit par le haut standing du lieu, qui demandait uniquement que l’animal soit vacciné : « Léo dormait dans une chambre pour deux, où il pouvait avoir son panier ou aller dans les lits proposés. Il y avait aussi une salle de gym et des télés pour chien. On ne voulait surtout pas qu’il soit bloqué dans un dortoir grillagé, mais qu’il puisse au contraire se balader d’une pièce à l’autre. Il était emmené en promenade deux fois par jour. » Le couple était tenu au courant tout au long du séjour, via moult photos et SMS quasi quotidiens. Des prestations rares, qui ont cependant un prix. « Plus de 500 euros pour deux semaines. » Sans regret : « Ça valait le coup, ils lui lavaient les oreilles tous les soirs ! »
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