La quête de sens oui… mais le salaire d’abord !
La crise sanitaire a accéléré une mutation des aspirations professionnelles : les 18-35 ans n’entretiennent pas le même lien à l’emploi que leurs aînés. Sans surprise, la quête de sens arrive très haut dans les motivations des plus jeunes : 56 % d’entre eux déclarent être en recherche de sens dans leur vie professionnelle ou étudiante (1). Et pourtant, c’est bien la rémunération qui reste le critère le plus important dans le choix de carrière (1).
Ils privilégient également des secteurs qui recrutent. Et leur projet de carrière répond à une meilleure adéquation formation-emploi.
Cap sur le temps libre et la flexibilité
Fini le dévouement corps et âme ! Se détacher des contraintes professionnelles pour mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle et gagner en autonomie, est source d’inspiration (1b). Les jeunes générations souhaitent bénéficier de flexibilité dans leurs horaires de travail et d’activités diversifiées. Le confort au quotidien est recherché, avec une prise de poste à 20 kilomètres maximum de leur domicile, tout comme la possibilité d’effectuer du télétravail.
Près d’un jeune sur trois (30 %) estime également qu’une entreprise doit leur permettre d’avoir du temps libre pour leur vie personnelle (1).
- Lire aussi : Ces cinq métiers qui dessinent l’avenir
Et les métiers les plus prisés par les jeunes sont…
Médecin, professeur et chef d’entreprise (2) figurent sur le podium des métiers qui inspirent les jeunes. Viennent ensuite ceux de vétérinaire, ingénieur et policier. Leur point commun ? Le haut niveau de qualification qu’ils requièrent. Soigner, éduquer, entreprendre… Ainsi, la liste des professions qui font rêver les jeunes n’a quasiment pas changé en 20 ans (3).
Avec l’avènement des technologies et la multiplication des utilisateurs d’internet, les métiers du web intéressent aussi les jeunes d’aujourd’hui. Développeur Web, rédacteur Web et trafic manager figurent aussi parmi les métiers qui drainent le plus de candidatures (4).
Bon à savoir
Ingénieur en intelligence artificielle
Le nombre de postes liés à l’intelligence artificielle a été multiplié par 16 depuis quatre ans. Un ingénieur en intelligence artificielle est rémunéré aux alentours de 30 000 € brut par an en début de carrière mais peut rapidement monter à 40 000 € et beaucoup plus en fin de carrière (7).
Mais les métiers qui recrutent sont plutôt…
Les métiers qui emploient le plus de jeunes sortants de leurs études initiales sont très différents selon le niveau de diplôme :
- ouvriers non qualifiés et employés de service pour les non-diplômés ;
- artisans « de bouche » et aides-soignants pour les CAP/BEP ;
- surveillants scolaires, animateurs sportifs et socioculturels et employés de la restauration ou de la vente pour les bacheliers ;
- métiers de la santé réglementés pour les bac+2 à bac+3 ;
- emplois très qualifiés de la recherche ou de l’ingénierie pour les plus diplômés.
760 000 postes seront à pourvoir chaque année d’ici à 2030, notamment dans les secteurs de la santé, du service à la personne et du commerce. Ainsi, les métiers qui recruteront le plus les dix prochaines années sont (6) :
- agents d'entretien ;
- enseignants ;
- aides à domicile ;
- conducteurs de véhicule ;
- aides-soignants ;
- cadres des services administratifs ;
- comptables et financiers ;
- cadres commerciaux et technico-commerciaux ;
- infirmiers, sages-femmes ;
- ouvriers qualifiés de la manutention ;
- ingénieurs de l'informatique.
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